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lundi, 27 juillet 2020

On connaît la chanson, pas les paroles (8/14). Les Rita Mitsouko. Le Petit Train, derrière la légèreté, le lourd passé Grégory Marin

 

Parmi les tubes des Rita Mitsouko, celui-ci n’est pas le moins gai. Et pourtant, il évoque la déportation dont le père de la chanteuse Catherine Ringer a été victime, avec des touches de couleur, comme pour rappeler que même les heures les plus sombres contiennent des lueurs d’espoir.

En cet automne 1988, les Rita Mitsouko sont au top. Leur troisième album, Marc et Robert, vient de sortir. Caché dans ses sillons, le Petit Train, morceau qui sera moins joué en soirées qu’ Andy ou C’est comme ça… Est-ce parce qu’il laisse transpirer un je-ne-sais-quoi de malaise ? En fait, le groupe a poussé au maximum le contraste qui avait présidé à la construction du tube Marcia Baïla, qui les avait révélés quatre ans plus tôt : une musique enjouée mais des paroles terribles.

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mardi, 15 octobre 2019

L'actualité de la chanson française du 4 au 10 octobre

Les artistes de la semaine : Alex Beaupain, Rita Mitsouko, Robinsonne, Gérard Yung, Samir Barris

L'album de la semaine : Alex Beaupain, Pas plus le jour que la nuit

ALEX BEAUPAIN

Télérama - Alex Beaupain, Pas plus le jour que la nuit

« La vie est courte, les choix nombreux/Et choisir, c’est mourir un peu »… Voici la clé de ce sixième album dense et ambitieux. À 45 ans, Alex Beaupain cherche à s’affranchir de son image d’héritier pop de Barbara. Mais sans rompre les liens… Pour se renouveler, il s’est entouré des jeunes producteurs électro en vogue, Ambroise « Sage » Willaume et Gabriel « Superpoze » Legeleux. Jamais envahissantes, les sonorités de synthé du premier et les fines batteries aux toms effleurés du second affleurent joliment au fil des écoutes

Nos Enchanteurs - Alex Beaupain, pétri de talent

Alex Beaupain nous revient ce 4 octobre avec Pas plus le jour que la nuit. Celui qui, de son propre aveu, a bien failli ne jamais devenir chanteur (c’est le décès subit, à l’âge de 26 ans, de sa fiancée qui sera l’élément déclencheur) nous livre, avec ce sixième album, une œuvre plus singulière, plus aboutie. Plus personnelle, et paradoxalement moins narcissique.

SAMIR BARRIS

Nos Enchanteurs - Samir Barris, passeur de poésie

Clairvoyance ou opportunisme ? Toujours est-il que c’est ce 20 septembre, veille de l’automne, que nous est arrivé cet album intitulé Fin d’été. Timing parfait. Son auteur ? Un quadra bruxellois au passé déjà copieux : Samir Barris. Chanteur à double tranchant – pour les enfants avec son projet Ici Baba, pour les adultes sous son propre nom – il cultive pour l’heure la mélancolie élégante et la nostalgie discrète. Quoi d’étonnant dès lors que son disque rassemble 13 chansons dont l’absence et le temps qui passe forment le fil conducteur ? Des titres joliment écrits. Il faut dire que la moitié d’entre eux sont des poèmes mis en musique. Pas trop difficile, me direz-vous, de chanter de belles choses quand le parolier se nomme Victor Hugo, Paul Verlaine ou Charles Baudelaire, et qu’on y ajoute en outre une reprise de Barbara, Septembre ! Certes, mais encore faut-il le faire avec justesse et intelligence.

ROBINSONNE

Nos Enchanteurs - Robinsonne, quête de l’amour

Tous les titres de ce nouvel album de Robinsonne (son troisième) se conjuguent à la première personne. Au féminin. Et à l’amour, qui est ici comme en recherche. C’est une goualante portée par une voix faite de sincérité et d’émotion, une voix forte qui se sait rien du minaudage, qui n’est pas là particulièrement pour séduire mais convaincre : et c’est réussi. Quand je dis goualante, c’est sans parenté aucune avec des Damia ou Fréhel, que du reste Robinsonne interprète dans un spectacle, Les Scandaleuses. De tels consœurs vont bien à Robinsonne, elle qui en est un peu l’exacte contraire, insoumise qu’elle est. On imagine d’ailleurs ce que donnerait Le Tango des sanglots, chanson nouvelle de Robinsonne, dans la voix et le répertoire de ces vieilles dames-là : « Pourquoi fuient-ils dès qu’on les aime ? / Moi je ne comprends rien aux hommes… »
 
HEXAGONE
 
Nos Enchanteurs - Hexagone, ça passe ou ça cesse

Si encore cet horripilant Bernard Canetti, fils du fameux directeur artistique Jacques Canetti (eh oui, celui qui cornaqua Brel, Brassens, Béart, Reggiani, Aznavour, Jeanne Moreau, Higelin et bien d’autres ), s’était acheté une pleine page de pub* sur Hexagone pour son nauséeux et indigeste régime Comme j’aime... Ben non. N’empêche que, d’un numéro à l’autre, Hexagone vient de perdre 143 grammes, passant de 685 à 542. Cure d’amaigrissement pour le coup efficace ? Non, seulement un grammage de papier inférieur, sans nullement nuire à la qualité de cet estimable trimestriel. En terme de communication, ça peut toutefois rappeler aux abonnés de feu Chorus le funeste souvenir des n°61 et 62, bien moins épais, amputés de la moitié de leur pagination, grave alerte s’il en fut. Rappelons que Chorus disparut sept numéros plus tard.

GERARD YUNG

Nos Enchanteurs - Gérard Yung : Paris, Delhi et autres escales de l’amour

Voyages, voyages. De Paris à Delhi, on ne sait par quels moyens de locomotion (il y a les mots et les musiques, déjà, et c’est particulièrement conducteur…) mais c’est en toutes classes, du populaire au lettré. C’est un disque – le quatrième ; de neuf titres, seulement, hélas – chaleureux, réconfortant. Un dépaysement. Géographique, c’est évident. Mais pas que. Hors des tracas du moment, des sujets mille fois ressassés, si ce n’est l’amour, encore et toujours.

RITA MITSOUKO

RFI - Tout le monde est-il devenu Rita Mitsouko ?

Alors que la Philharmonie de Paris organise un week-end spécial consacré aux Rita Mitsouko, 12 ans après la disparition de Fred Chichin, la moitié du duo, RFI Musique revient sur le vent de créativité et de liberté qu'a soufflé ce groupe sur la musique française à partir du début des années 80.

Certaines aventures passées glissent peu à peu dans l’oubli. D’autres semblent devenir plus vastes et plus imposantes à mesure qu’elles s’éloignent dans le temps. Ainsi des Rita Mitsouko, qui furent ce qui était le plus branché à l’époque où "branché" signifiait quelque chose. Aujourd’hui, débarbouillés des frénésies de la mode et de la surexcitation volatile qui les accompagnent, ils appartiennent à l’Histoire – celle que l’on enseigne aux jeunes gens avec plein d’"à l’époque, tu vois"… Car à l’époque, voyez-vous, les Rita Mitsouko ne furent pas considérés comme vraiment importants.

 

 

dimanche, 13 octobre 2019

Les Rita Mitsouko - Même Si

Jean-Luc Godard et les Rita Mitsouko à propos de "Soigne ta droite" (INA, 1987)

Thierry ARDISSON s'entretient avec les RITA MITSOUKO et Jean-Luc GODARD.Ils évoquent Jean-Baptiste MONDINO qui est le réalisateur de leurs clips, le film de GODARD "Soigne ta droite".A la question d'ARDISSON à propos de leur film préféré de GODARD : Fred CHICHIN ( très loquace ) répond " les Carabiniers", et Catherine RINGER dit ne pas avoir de préférence.Ils évoquent ensuite leur collaboration sur le film de GODARD.Archive : extrait de l'émission "Paris club du 21 décembre 1963" : Frank Alamo est interviewé par Jacques chabanne, puis début de la chanson "Biche oh ma biche".Fred CHICHIN réagit vivement à propos des "grandes causes à défendre". Pour lui, toutes les voix, toutes les opinions comptent. il pose la question de ce qu'est une bonne cause.

Les Rita Mitsouko - Summum de Grenoble - 2000-12-09

Rita Mitsouko, Andy (INA, 1986)

samedi, 12 octobre 2019

Les Rita Mitsouko - Le Petit Train

Les Rita Mitsouko - Les Amants

L'album du jour : Rita Mitsouko

Interview 1ère fois : les Rita Mitsouko (INA, 1989)

Dans la discothèque parisienne Le Palace, les RITA MITSOUKO sont interviewés par Thierry ARDISSON à propos de leur dernier album "Marc et Robert", de l'adaptation de la chanson enfantine "le petit train" et de leurs projets. Catherine RINGER et Fred CHICHIN se prêtent ensuite à l'interview "première fois" de Thierry ARDISSON : première paye, première guitare, premier amour, première dispute, première manifestation, premier voyage, dernière volonté.